En tant que simple citoyenne tunisienne, je trouve que ce gouvernement de transition n'a rien accompli de concret, il a fait plutot du sur place.
M Ghannouchi est resté figé sur la question économique, un point qui nécessite une longue période pour voir les conséquences ou rendement.
J'ai modestement supposé que l'économie du bled n'est vraiment pas en raid et que même si on peinait quelques mois, la reprise sera imminente, dès la reprise, vu l'existence de plusieurs compétences tunisiennes. En fait, ce sont les hommes et femmes de tunisie qui redresseront n'importe quelle déficience.
Par contre l'urgence est de rétablir l'ordre, et de ramener la sécurité, tout en ayant une main de fer contre les milices et foutteurs de troubles.
Il semble impératif, de capturer ces malfaiteurs, les questionner et enquêter afin de remonter à leur dirigents. Il faut parvenir aux racines de cette mafia et justement la déraciner pour éviter , toute remontée ou reprise..
Se rajoute le point chaud de fuite des inculpés, qui doivent regagner les prisons, à commerncer par les recenser puis les retrouver (y a que des sabbéba en tunisie, ça devra être bénéfique et facile pour cette cause).
Une priorité équivalente à mon goût, ce n'est pas de nous faire un show à la télé des tresors retrouvés dans les palais de ZABA, mais de placer cet argent (initialement adressés à la mafia) au peuple pauvre et démuni des nécessités de la vie digne. Créer un fond pour les dons c'est bien, placer l'argent volé à la BCT c'est bien, mais quand vont en bénéficier les gens qui n'ont pas où loger ni de quoi se nourrir.
Aussi, il ne s'agit pas de remplacer la caisse 2626 par celle 111 simplement, il se doit une gestion informatisée et rigoureuse avce un suivi afin de garantir l'honnetteté et la transparence.
En ce qui concerne le point politique, je ne trouve pas dans ce gouvernement légitime, il ne représente pas les jeunes qui ont soulevé cette révolution, il cache dans ses coulisses des restes d'RCDeistes et de caciques de l'ancien régime, en qui personne pratiquement n' confiance.
Avec tout le respect, à M. Caid Essebsi, qui est respectable pour sa formation, son parcours et ses idées, mais remplacer un 1er ministre par un autre ne résoud pas le dilemme. Le coprs ou système politique existent, est pareil au précédent.
La démarche opportune serait, à mon avis, l'instauration d'un conseil constitutionnel, comprenant toutes les variétés sociales et sensibilités politiques, effectuant les réformes souhaitées par le peuple et appliquant les principes fondamentaux exigés par le peuple.
